Assurance auto alcool au volant

En France, l’alcool est tous les ans à l’origine de 34 % d’accidents mortels de la circulation. Dans 85 % des cas, le conducteur responsable est un buveur occasionnel. L’alcool est sournois : raison suffisante pour s’en méfier.

Record battu

« Boire ou conduire, il faut choisir ». Cette campagne a fait son temps, suivie de bien d’autres aussi percutantes, sans toutefois convaincre : aujourd’hui, seuls 45 % des conducteurs français n’associent jamais alcool et conduite.
Le plus bête est qu’il suffit d’une fête de famille, d’un pot entre amis, d’un repas bien arrosé pour qu’un conducteur occasionnel s’inscrive dans ce livre des records peu flatteur. Avec 85 % des cas d’accidents mortels liés à l’alcool, la France occupe en Europe la seconde place du podium, tout de suite après Chypre. 

0,5 g, pas plus !

Dès un stade fixé à 0,5 g d’alcool par litre de sang, vous ne serez plus en mesure d’apprécier votre capacité à conduire. Normal, l’alcool provoque une surestimation de ces capacités. Pour autant, il a ses effets pervers qui vous exposent à la prise de risque : champ visuel rétréci, sensibilité à l’éblouissement, altération de l’appréciation des distances et des largeurs, diminution des réflexes. Bref, sous l’effet de l’alcool, votre comportement est dégradé.

Les sanctions.

Avec un taux d'alcool compris entre 0,5 et 0,8 g, vous risquez une amende de 135 € et la perte de six points de permis.
En cas de comparution devant le tribunal pour risque aggravé et blessures involontaires, vous risquez également une suspension du permis de conduire. Si votre taux d'alcool est supérieur à 0,8 g, vous encourez 2 ans d'emprisonnement, 4 500 € d'amende, la perte de six points au moins ou la suspension du permis jusqu’à 3 ans au plus.

Votre assurance.

Conduire en état d’ébriété constitue un risque aggravé qui vous expose en cas d’accident à la déchéance de vos garanties.

Un dépistage à faire vous-même.

Ne croyez surtout pas à ceux qui vous disent qu’il suffit d’absorber un grain de café ou de souffler d’une certaine manière pour contourner le verdict d’un dépistage routier. À la peur du gendarme, préférez systématiquement votre sécurité et celle de vos passagers. Il existe aujourd’hui dans les grandes surfaces des éthylotests anti-démarrage vous permettant de savoir où vous en êtes avant de prendre la route.